Piste cyclable du canal Lachine: un homme se croit être sur le Tour de France

Un amateur de cyclisme très sérieux, Nicolas Sansfaçon, jeune quarantaine, a mystifié les passants sur la piste cyclable du canal Lachine dimanche après-midi dernier, lorsqu'il est apparu sur son vélo à 5499$, pédalant à toute vitesse en ahanant, comme durant la montée d'un col difficile, habillé de cuissard et t-shirt en lycra remplis de logos de commanditaires, avec souliers clippés. 

En effet, l'illusion était parfaite et plusieurs cyclistes, piétons, électro-mobilettistes, patin-rouleurs et jeunes bébés en poussettes se sont demandé s'ils n'avaient pas tous simultanément été téléportés dans une vallée du Midi Pyrénés, en France.

"Wow, j'suis vraiment impressionnée!  C'est la première fois qu'on voit quelqu'un comme ça sur la piste du canal.  Il a l'air d'un cycliste professionnel!  Surtout quand il a crié à mon jeune enfant qui apprend à faire du vélo de se tasser de son chemin.   J'ai vraiment très envie de lui...", nous disait une femme en rollerblades après le passage de M. Sansfaçon.

Évitant de justesse une personne handicapée en fauteuil roulant ainsi qu'une personne âgée en scooter électrique avec une petite radio à l'avant (très populaires sur la piste du canal Lachine les dimanches après-midis, NDLR), le Tour-de-Franciste a filé dans sa tête jusqu'à la victoire de l'étape.

Grâce à la technologie cellulaire, la généreuse population a pu avertir les promeneurs qui se trouvaient plus loin sur la piste d'aller acheter de nombreux bouquets de fleurs, pour accueillir convenablement M. Sansfaçon à la fin de sa randonnée sportive de haut-niveau.

Rage au guidon: un autre paisible automobiliste happé par un cycliste

La voiture, après avoir été percutée par le cycliste, qui a pris la fuite.

Encore une fois, la vitesse et la rage semblent être les causes d'un accident de la route, comme il en est rapporté de plus en plus dans les médias. 

À l'heure de pointe hier soir, un automobiliste roulait tranquillement à 57 km/h dans la portion limitée à 30 km/h sur la rue notre Notre-Dame lorsque le cycliste, dans un geste d'une inexplicable violence, n'a pas signalé son désir de continuer à rouler tout droit.  Le pauvre automobiliste, qui quant à lui désirait simplement tourner à droite sur la rue Atwater sans mettre son clignotant, n'a eu d'autre choix que d'emboutir l'enragé. 

Dépêchée sur place, la journaliste de La Rpesse a pu constater l'ampleur des dégâts et la violence du choc.  Selon le SPVM, le cycliste aurait alors accéléré à plus de 110 km/h, et lorsque la voiture est entrée en contact avec le vélo, l'inertie du pédalier était telle que la pédale gauche du cycliste, à elle seule, a suffi à désintégrer le côté droit de la voiture.  

On recherche toujours activement le cycliste fou, mais les chances de le retrouver sont minces.  En effet, des témoins ont affirmé l'avoir vu engager son dispositif de camouflage quantique et passer le mur du son, peu après le carrefour.  

Entrevue inédite avec l'ingénieur en chef du site Glen du CUSM

Un gardien de sécurité débordant d'assurance réalise avec stupeur qu'il n'est pas policier

Archive: le gardien de sécurité avant sa déconfiture totale

Les employés et clients d'un grand magasin de la région de Montréal ont assisté à une triste scène samedi dernier. 

Le gardien de sécurité de l'endroit, un jeune gaillard fort de sa mi-vingtaine et de sa coupe en brosse, a passé un très mauvais avant-midi.  En effet, malgré un trousseau de clés impressionnant, un walkie-talkie et un regard sévère, ce dernier a réalisé qu'il n'avait en définitive aucun pouvoir coercitif lorsqu'un homme qu'il tentait d'appréhender eu refusé d'obtempérer.  

Le "suspect" (le gardien de sécurité persistait à utiliser ce terme au cours de l'entrevue, NDLR) était en train de jeter son journal dans le bac à déchets, plutôt que dans le bac de recyclage prévu à cet effet. 

"J'y ai dit un gros: "Eille monsieur, MONSIEUR!", mais y s'est même pas retourné...  J'ai...  J'ai une insigne..." nous confiait l'inconsolable jeune homme, entre deux sanglots.  

C'est à ce moment que le gardien, tous les regards des passants tournés vers lui, a pris conscience de la petitesse de son pouvoir, de son autorité et de sa personne, en général. 

Au moment de mettre sous presse, le gardien était toujours accroupi au même endroit, les épaules affaissées, en train de ramasser les morceaux de sa confiance en lui, brisée à tout jamais. 

Plainte contre un restaurant au bord du lac Champlain pour son menu "Terre et Mer"

Grâce à la loi sur l'accès à l'information, les journalistes de La Rpesse ont pu obtenir copie de la plainte déposée aujourd'hui au palais de justice de Valleyfield par M. Sansfaçon.

Ayant récemment séjourné dans une auberge de Venise-en-Québec, avec vue imprenable sur le lac Champlain, dont le charme est à peine ruiné par les camions qui passent sur la route entre le lac et l'auberge, M. Sansfaçon a pris un repas au restaurant de l'établissement.

"Le menu était vraiment trompeur.  Eille, j'suis quelqu'un d'intelligent quand même (j'répare moi-même mes motoneiges), pis j'me suis laissé avoir!" nous confiait l'homme, rejoint au téléphone par La Rpesse.

En effet, toute une section du menu est intitulée "Terre et Mer", où l'on y propose entre autres plusieurs produits de la mer tels que fish'n'chips, homards, riz aux crevettes et steaks de thon.  "Oui, on regarde présentement ce qui peut être entrepris légalement contre le propriétaire de l'établissement.  On parle ici de fausse représentation.  Ça a causé un grand trouble à mon client." nous rapportait l'avocat de M. Sansfaçon à la sortie du palais de justice.

M. Sansfaçon, plusieurs jours après être rentré chez lui, satisfait de son séjour et de son repas, a réalisé que le homard qu'il avait consommé n'avait vraisemblablement pas été pêché dans le lac Champlain.  Tout comme les crevettes, la sole et le thon proposés au menu.  

L'aubergiste, selon l'homme qui se dit lésé, n'a pas la légitimité de jouer sur le facteur maritime simplement parce qu'il se trouve près d'une étendue d'eau.   Au moment de publier ces lignes, la justice suivait son cours.

Incapable d'enlever un autocollant du CH de sa voiture, un homme reçoit l'aide du cercle des fermières de St-Henri.

Surnommée la "mamie-mobile", la voiture fait tourner les têtes.  

Après avoir lutté plusieurs jours avec l'autocollant récalcitrant, judicieusement appliqué en plein centre de son capot après l'élimination d'Ottawa, un habitant du quartier St-Henri à Montréal à demandé l'aide de sa mère.  

Cette dernière, membre du cercle des fermières dudit quartier, a mis à contribution les autres membres du groupe.  Incapables elles aussi de corriger la situation, c'est au moment où l'une d'entre elles s'apprêtait à utiliser un rabot que la mère de l'homme a eu un flash.  

"On voulait y faire quelque chose de beau, là, qui le tiendrait chaud l'hiver, mais sans abîmer la peinture de sa belle p'tite machine", nous disait la mère de l'homme, fière du résultat.  

La magnifique gaine de laine a nécessité une centaine d'heures de travail acharné aux dames.  Ironiquement, l'homme, qui au départ voulait enlever l'autocollant du Canadiens de Montréal pour cesser d'attirer les regards, se retrouve être le centre d'attraction du quartier, après avoir changé une flanelle pour une autre... 

Langage inapproprié pendant un match du Canadiens: un couple de touristes Français renvoyé du pays

La pomme de discorde

En visite chez sa soeur qui vit maintenant au Québec, un jeune homme et sa copine, tous deux d'origine française, ont été invités à assister à un match du Canadiens de Montréal chez des amis de leur beau-frère Québécois. 

"J'voulais bien faire en les invitant chez des amis pour voir la game contre Tampa...  L'ambiance est bonne, d'habitude.  Mais quand ça a été 5-1 pour le Lightning, l'humeur de tout le monde était pas mal scrap", nous racontait le beau-frère.  

C'est à ce moment que les mots honnis ont été prononcés par le jeune Français.  Commençant à bien saisir le jeu, il aurait eu la phrase suivante: "Alors le mec doit avoir le palet sur sa crosse pour traverser la ligne bleue, c'est ça?".  Tous les regards se sont alors tournés vers lui.  "...La puck su son hockey, tu veux dire??" l'aurait invectivé un des amis avec un regard foudroyant. 

Les autorités frontalières ont été prévenues peu de temps après l'incident, d'un appel anonyme en provenance de la résidence de l'ami du beau-frère, selon le rapport que La Rpesse a obtenu grâce à la loi sur l'accès à l'information.  

Les deux touristes ont été interceptés le lendemain, alors qu'ils contribuaient paisiblement à l'économie locale en achetant un six-pack de sirop d'érable.  Ils seront déportés par le premier avion en partance pour Paris.  Le sirop d'érable leur a bien sûr été saisi.  

Tante Gilberte prend la meilleure photo de l'histoire de la photographie pendant le spectacle de sa nièce en dérangeant tout le monde avec son iPad

Gilberte Sansfaçon, 62 ans, s'est présentée au spectacle de ballet de sa nièce de 5 ans ce dimanche avec son iPad dernier cri, sans savoir qu'elle changerait l'histoire de la photographie.  

À plusieurs reprises pendant la représentation, tante Gilberte, cachant la vue des parents assis derrière elle, s'est levée pour diriger le mini objectif de son iPad vers la scène et prendre plusieurs clichés flous et très sombres. 

"C'était vraiment agréable de la voir à l'oeuvre.  La lumière de l'écran de son iPad éclairait le visage en colère des parents assis derrière elle, tout en les privant de voir leurs enfants sur scène.  Étonnamment, ils ne semblaient pas comprendre qu'ils se trouvaient près d'une artiste de grand talent", nous confiait Alphonse Sansfaçon, frère de tante Gilberte et père de la jeune danseuse, sujet de la photographe.  

Les clichés que le journaliste de La Rpesse a eu la chance de voir (en direct, pendant le spectacle) seront dignes de plaire aux plus sérieux critiques.

La magnifique série de photos fera sous peu l'objet d'une exposition au camping Sainte-Madelaine.