mercredi 5 août 2015

Sondage La Rpesse/Agence Citron-Presse : plus les mécaniciens ont des vêtements sales, meilleurs ils sont

Un mécanicien automobile.

Selon notre plus récent sondage, effectué au Québec auprès de 158,542 répondants, il appert que les mécaniciens automobile les plus compétents sont ceux qui ont les vêtements les plus sales.  

Il ressort de ce sondage une relation directe entre l'état des vêtements du mécanicien et sa capacité à réparer adéquatement les voitures.  En effet, des vêtements sales signifient que son porteur ne craint pas de s'allonger par-dessus un moteur rempli de cambouis pour atteindre les endroits les plus difficiles d'accès.  

À l'opposé, la cause de ceux qui ont des vêtements pas trop souillés serait qu'ils rechigneraient à s'efforcer à atteindre la petite pièce mal placée entre l'arbre à cames et le bloc moteur, par exemple.  Ces derniers, d'ailleurs, sont ceux qui disent le plus souvent des phrases comme: "Mmouâf, est encore correk sta pièce-là" ou "D'après-moé, hel problème c'est c't'aute morceaux-là, icitte, juste en avant"

Par ailleurs, il y a aussi une forte corrélation entre l'effort au travail des mécaniciens et la couleur de leur chandail.  En effet, les mécaniciens paresseux auraient tendance à favoriser le port de chandail blanc, qui par l'effet visuel contrasté de la graisse de moteur sur un fond blanc, donnerait l'impression qu'ils travaillent plus fort que ce qu'ils ne font vraiment.  

mercredi 29 juillet 2015

Salubrité dans les piscines publiques: il faudra désormais prendre une douche avant de prendre une douche avant d'entrer dans la piscine

Une piscine publique, extrêmement propre. 

Le problème récurrent de la malpropreté des douches dans les vestiaires des piscines publiques est sur le point d'être réglé.

Jusqu'à maintenant, il était obligatoire de passer par les douches avant d'entrer dans l'eau des piscines publiques, comme nous le font remarquer promptement les surveillants, afin d'éviter de souiller lesdites piscines.  Le problème s'étant alors déplacé vers les douches, la ville de Montréal a donc décidé d'entreprendre la construction de blocs de douches à l'entrée des douches.

"Y a toutes sortes de gens qui viennent icitte, vous comprenez...  Des fois, sont pas propres, pis ça cochonnait les douches de la piscine.  Mais là, le problème va être réglé!", nous confiait un concierge, ravi de la nouvelle mesure.  

La Rpesse a apprit que dans la deuxième phase du plan d'assainissement, il est prévu de poster des gardes armés pour s'assurer que les baigneurs prennent leur douche avant de prendre leur douche avant d'aller se baigner.  

Personne à la ville de Montréal n'a pu répondre à notre dernière question, à savoir quelles mesures seraient prises lorsque ces nouvelles installations de douches seraient crottées à leur tour.

mardi 14 juillet 2015

Avalanche de plaintes à Montréal contre le Festival du Silence de Saint-Lambert

Les festivaliers, en train de ne pas contribuer à la pollution sonore.

Pour la première édition du Festival du Silence de St-Lambert, qui se tient du 1er juillet au 30 juin, les organisateurs ne s'attendaient pas à recevoir de nombreuses plaintes de citoyens de Montréal, dérangés par l'incessante absence de bruit provenant de Saint-Lambert.

"Non mais, j'ai choisi de vivre à Montréal pour être entouré de bruit et d'une clameur jour et nuit, pis là, j'entends absolument rien venir de par l'autre bord du fleuve!  Il faut que ça cesse, le maire de Saint-Lambert doit intervenir.", nous disait Éric, un Montréalais interviewé cet après-midi, lorsque nous lui avons appris l'existence de ce Festival.

La Rpesse a elle-même pu constater la contribution inexistante de Saint-Lambert à la pollution sonore de Montréal lors de son déplacement à travers la ville et au Parc Jean-Drapeau.  

Contactés en début de soirée, moment où selon les plaignants le silence atteint son paroxysme, les organisateurs disent ne pas comprendre la frustration que leur Festival semble causer aux municipalités avoisinantes.  Selon les propos recueillis par notre journaliste dépêché sur place, un des organisateurs nous confiait que "Saint-Lambert est une ville terne et ennuyante, et ses citoyens ont tout-à-fait le droit de l'exprimer lors de ce festival".

jeudi 9 juillet 2015

Un homme qui ne connait rien au hockey essaie de faire comme s'il sait de quoi parlent ses amis


Attablé avec ses amis autour de verres de bières artisanales dans un bar à la mode, Simon Sansfaçon, d'Hochelaga-Maisonneuve, a eu la semaine dernière une immense frousse.

Au moment où le sujet de la discussion s'attardait à la meilleure manière de cultiver son houblon, celle-ci a soudainement bifurquée, pour se diriger vers les derniers échanges à la date limite des transactions de la LNH.  Simon Sansfaçon a eu toute la difficulté du monde à masquer la sueur qui commençait à lui couler sous les bras.

En effet, étant très peu à l'aise sur ce sujet mais ne voulant rien laisser transparaître, le jeune homme s'est alors mis à user de fines ruses pour masquer son ignorance, telles pousser des exclamations au même moment que ses comparses, et rire plus fort qu'eux au moment où un de ceux-ci faisait un commentaire qui faisait rire la table.

Profitant d'une accalmie (ses amis semblaient peser le pour et le contre de l'échange d'un certain Loutchiche), Mr. Sansfaçon a saisi la rondelle et a fait tourner le jeu à son avantage en se mettant à parler des différentes sortes de téléscopes, sujet qu'il commence à bien maîtriser, en tant que néophyte sérieux.

Quelque peu fourbu, le jeune homme a réussi à finir la soirée sans que rien ne paraisse.  L'été étant arrivé, Simon Sansfaçon peut envisager les prochains mois de manière positive, jusqu'au début de la prochaine saison de hockey. 

vendredi 3 juillet 2015

Trois jours après sa mort, Arthur Porter ressuscite et est accueilli comme sauveur par une foule en liesse


Le Dr. Arthur Porter, après deux ans de bataille contre un cancer du poumon métastatique autodiagnostiqué et autotraité, est décédé mardi soir dernier.  Sa réapparition, trois jours plus tard, alors qu'il sortait discrètement de la morgue de l'hôpital des Barbades où il a rendu l'âme, a semé l'émoi sur la planète.  

Accompagné de 12 amis et proches, il a expliqué qu'il était de retour parmi les hommes pour répandre la bonne nouvelle et les juteux contrats d'ingénierie.  

"Hum, comme nous ne pouvons pas remettre en question la bonne foi d'un homme qui était en attente d'un procès pour fraude et corruption, nous, membres de la communauté scientifique, devont accepter ce miracle et accueillir notre sauveur", nous disait un des médecins de l'hôpital des Barbades, toujours sous le choc, au moment où il retirait son sarrau pour enfiler une soutane.  

Nous avons tenté à plusieurs reprises de rejoindre Dieu pour qu'il confirme la nouvelle, mais le numéro de téléphone que l'entourage du Dr. Porter nous avait donné semblait plutôt correspondre à celui du bureau du premier ministre Couillard.  

Il semble donc, puisque personne ne peut infirmer ou confirmer la véracité du retour du Christ en la personne du Dr. Porter ressuscité, que nous n'avons qu'à lui souhaiter un bon retour et de nombreuses fructueuses rencontres avec la classe politique québécoise.  

lundi 29 juin 2015

Le service des incendies de la ville de Québec fait installer un détecteur de fumée géant

D'une superficie de 64,000 mètres carrés, il détecte les feux à 240 km à la ronde.

Craignant les débordements lors des festivités s'y tenant (feux de la St-Jean-Baptiste incontrôlables, pyrotechnie dangereuse au Festival d'été, etc.), le service des pompiers de la Ville de Québec a fait installer un détecteur de fumée à la mesure de leur désir de sécurité.  

D'une superficie de 64,000 mètres carrés, il peut contenir jusqu'à près de 30,000 réparateurs simultanément.  Sa puissance est impressionnante; capable de détecter un feu à une distance de 240 km, il émet une sirène d'alarme stridente de 8,000 décibels, qui fait office d'extincteurs en générant une onde sonore tellement intense que le feu détecté sera soufflé par le vide d'air créé, ce qui l'éteindra.  

Nous avons tenté d'obtenir une entrevue avec un membre du service des incendies de la ville de Québec, mais aucun ne semblait apte à entendre nos questions, répétant tous: "Quessé?  Pal plus fort!" après chacune de nos phrases.  (L'exposition aux tests du détecteur géant serait une cause possible de leur apparente surdité, NDLR)

On recommande aux bébés de moins de 6 mois de s'enfoncer des bouchons aux oreilles et de les garder en permanence, afin d'éviter l'éclatement de leurs tympans.  

dimanche 28 juin 2015

Devant un foodtruck, un homme est étonné de voir sa blague hilarante ignorée de tous

M. Sansfaçon, au moment crucial.


Au moment de passer sa commande au foodtruck près de son lieu de travail, un homme a eu l'idée de faire rire les cuisiners et les badauds faisant la file en y allant d'une petite blague. 

"J'me disais, ça va être tellement drôle!  Quand ma commande va être prête, y vont m'appeler, pis là tout le monde va éclater de rire de manière incontrôlable! ... Mais non, a-rien...  J'comprends pas... "

En effet, Paul Sansfaçon a voulu faire rire tout le monde en disant se prénommer "Martin" quand la cuisinière du foodtruck lui a demandé son nom, pour l'appeler à voix haute lorsque son lunch serait prêt.  "Tsé, c'est même pas mon nom, je lui ai dit que je m'appelais Martin, mais... (rires) j'm'appelle Paul, pas Martin!! (rires)", nous disait-il lorsque nous l'avons rejoint par téléphone.  

Peinant à retenir à un fou rire en attendant sa commande, dans l'expectative de l'effet comique généré par l'utilisation d'un nom qui n'est pas la sien, Paul Sansfaçon a été surpris de voir qu'aucune espèce de réaction ne se soit produite lorsqu'il est allé chercher sa nourriture à l'appel des: "Martin!  Commande pour Martin!". 

Au moment de publier ces lignes, M. Sansfaçon songeait à répéter l'expérience au prochain Starbucks qu'il croisera. 

vendredi 19 juin 2015

Conséquences des coupures en éducation: après 28 exposés oraux consécutifs sur les volcans, faute d'autres livres disponibles, un professeur prend sa retraite

Un volcan.
Les dernières coupures, jumelées aux coupures annoncées récemment, ont des répercussions néfastes sur le corps enseignant.  Un exemple bien réel est celui du professeur Michel Gougeon, professeur de 3e année du primaire d'une école de la CSDM, à Montréal.  

Après avoir coupé toutes les activités parascolaires, l'aide aux devoirs et les petits-déjeûners pour les moins nantis, le professeur a dû refaire lui-même le toît de sa classe qui menaçait de s'écrouler.  Par manque de budget, les matériaux nécessaires à la reconstruction ne lui ont pas été fournis.  Il a donc dû faire une pâte à partir de 17 des 18 livres de la bibliothèque de l'école pour colmater les trous.

N'ayant plus accès qu'à un seul livre en classe, intitulé Les volcans de la ceinture de feu: une histoire géologique, éditions Magma, 1977, les 28 élèves de la classe du professeur Michel Gougeon ont tous fait leur exposé de fin d'année sur le même sujet.

"Bon an mal an, c'est normalement 50% des élèves qui font leur exposé sur les volcans, l'autre moitié la faisant sur les dauphins (ou les baleines).  Ça, je pouvais l'accepter...  Mais après 32 ans d'enseignement et 462 exposés sur les volcans plus tard, disons j'ai atteint mon quota.  J'prends ma retraite.", nous disait le professeur nouvellement retraité.

Selon les informations recueillies par La Rpesse, la situation serait semblable, ou serait le point de l'être, dans toutes les écoles de la belle province.  Lors d'un point de presse, le gouvernement a exprimé sa confiance dans la capacité des élèves de tous âges de s'autogérer et s'autoenseigner, lorsque tous les professeurs et professeures auront pris leur retraite, d'ici 9 mois, selon leurs calculs.


lundi 15 juin 2015

Un groupe d'experts en éducation propose de renommer le jeu d'échecs "jeu des persévérances"

Un jeune, persévérant à persévérer dans un environnement non-hostile à l'atteinte de ses objectifs de réussite.

Pour éviter d'exposer les jeunes enfants vulnérables à des termes à connotation négative, un groupe d'experts dans le domaine suggère au Ministère de l'éducation d'agir rapidement pour freiner la pandémie d'échecs scolaires dans le système d'éducation québécois.

Ils proposent plusieurs mesures concrètes, dont la plus prometteuse est de renommer un jeu historiquement très populaire et mondialement connu, le jeu d'échecs, en "jeu des persévérances" et de modifier les règles pour permettre au roi perdant de se relever et de se faire encourager par les autres pièces de son équipe.  On songerait d'ailleurs à équiper le roi d'un bouclier fait de "confiance en soi".

"Un de nos agents a remarqué que plusieurs associations proposent des cours d'échecs pendant l'été, spécifiquement destinés aux jeunes en plus!  C'est intolérable.  Non seulement le titre 'cours d'échecs' porte à confusion, on pourrait penser qu'on y apprend à échouer et que c'est une bonne chose, mais en plus le mot 'échec' projette une image négative du jeu",  nous confiait un des experts consultés.

"Quand on se fait ramasser par un adversaire meilleur que soi, c'est pas si grave, la partie devrait pouvoir continuer pour préserver l'estime de soi du joueur pas bon", nous disait un autre.

Le groupe d'experts souhaite ainsi éviter toute espèce de référence à l'échec dans la société, espérant de ce fait l'éradiquer complètement.  Certains scientifiques contestataires, ignorés lors de l'étude, soulignent que de ne jamais être confronté à la défaite pourrait avoir des conséquences néfastes sur le comportement de l'individu une fois adulte, mais ceux-ci ont échoué persévèrent à faire entendre leur voix.

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