lundi 15 juin 2015

Un groupe d'experts en éducation propose de renommer le jeu d'échecs "jeu des persévérances"

Un jeune, persévérant à persévérer dans un environnement non-hostile à l'atteinte de ses objectifs de réussite.

Pour éviter d'exposer les jeunes enfants vulnérables à des termes à connotation négative, un groupe d'experts dans le domaine suggère au Ministère de l'éducation d'agir rapidement pour freiner la pandémie d'échecs scolaires dans le système d'éducation québécois.

Ils proposent plusieurs mesures concrètes, dont la plus prometteuse est de renommer un jeu historiquement très populaire et mondialement connu, le jeu d'échecs, en "jeu des persévérances" et de modifier les règles pour permettre au roi perdant de se relever et de se faire encourager par les autres pièces de son équipe.  On songerait d'ailleurs à équiper le roi d'un bouclier fait de "confiance en soi".

"Un de nos agents a remarqué que plusieurs associations proposent des cours d'échecs pendant l'été, spécifiquement destinés aux jeunes en plus!  C'est intolérable.  Non seulement le titre 'cours d'échecs' porte à confusion, on pourrait penser qu'on y apprend à échouer et que c'est une bonne chose, mais en plus le mot 'échec' projette une image négative du jeu",  nous confiait un des experts consultés.

"Quand on se fait ramasser par un adversaire meilleur que soi, c'est pas si grave, la partie devrait pouvoir continuer pour préserver l'estime de soi du joueur pas bon", nous disait un autre.

Le groupe d'experts souhaite ainsi éviter toute espèce de référence à l'échec dans la société, espérant de ce fait l'éradiquer complètement.  Certains scientifiques contestataires, ignorés lors de l'étude, soulignent que de ne jamais être confronté à la défaite pourrait avoir des conséquences néfastes sur le comportement de l'individu une fois adulte, mais ceux-ci ont échoué persévèrent à faire entendre leur voix.

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