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| Le stade olympique de Montréal |
Les deux dames, touristes Italiennes en provenance de Rome, étaient en vacances dans la métropole au moment des faits. Elles se sont dites inspirées par le récent acte de bravoure de deux Américaines. "Nous voulions nous aussi laisser notre trace en défigurant un monument emblématique d'un autre pays", nous confiait l'une d'elle, encore étonnée d'apprendre que le stade olympique ne datait pas de l'antiquité, vu son état.
Lesdites touristes ont dit se sentir à l'aise et "comme à la maison" à Montréal, étant habituées à côtoyer des monuments en ruine. "C'est ici que les Amérindiens venaient scalper les hommes blancs, n'est-ce pas?", nous demandait l'autre, avant de graver son nom en lettres de 8 cm de haut dans le béton friable.
Au moment de mettre sous presse, la sécurité du Parc Olympique de Montréal disait ne pas être en mesure de leur donner une amende puisqu'à chaque tentative d'y graver une lettre, des morceaux de la dalle de béton se désagrégeaient, ne laissant aucune trace du méfait.
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