Plus tôt ce matin, l'homme en question (dont l'identité ne sera pas dévoilée, pour lui préserver ses chances de ne pas devenir la risée du pays) a été retrouvé dans un état critique, souffrant d'hypothermie sévère.
"C'est quand même une chance qu'il ait pu survivre aussi longtemps. C'est grâce à son taux d'alcoolémie extrêmement élevé (près de 100% selon son médecin traitant, NDLR) que l'homme a pu survivre aussi longtemps au rude froid hivernal qui sévit depuis la mi-janvier", nous confiait l'ambulancier qui l'a recueilli.
Dans des circonstances nébuleuses, l'homme aurait placé un appel au service de raccompagnement Nez Rouge peu avant la mi-janvier. Pour des raisons inexpliquées, selon ses dires, l'appel ne se serait jamais rendu à la centrale. Complètement aviné, ce dernier aurait imaginé cette conversation et se serait rendu à l'extérieur du local où se tenait son party de bureau pour attendre les accompagnateurs du service.
Lorsque nous avons contacté Nez Rouge, le représentant a admis qu'il fallait parfois attendre "longtemps" avant d'avoir son raccompagnement, mais jamais aussi longtemps.
"J'pensais qu'ils finiraient par arriver... Quand j'allais abandonner et essayer de rentrer à pied, j'me disais que j'avais attendu tellement longtemps que je me devais de rester", nous disait l'homme encore un peu chaudasse.
De nature patiente, l'homme a ainsi attendu près d'un mois et demi, parfois par des températures descendant sous les - 30°C. Une fois remis de sa mésaventure, ce dernier a pu parcourir à pied les 12 minutes qui le séparaient de son domicile.
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