Après qu'une élève adolescente ait subi une fouille à nu cette semaine, le ministre de l'éducation Yves Bolduc, questionné sur le sujet par notre journaliste, a confirmé la rumeur selon laquelle les directeurs et directrices d'écoles primaires et secondaires auraient des pouvoirs accrus. "Depuis des années, nos écoles, avec internet et les comportements, c'est intenable" ("La situation dans nos écoles a changé ces dernières années. On ne sait plus vraiment qui est suspect ou non.", NDLR), expliquait hier le ministre Bolduc.
Ce pouvoir accru de mettre en joue un individu, lui aussi normalement réservé aux forces policières, permettra de maintenir l'ordre dans les établissements d'enseignement du Québec, en plus de traumatiser à vie les élèves, qui y penseront maintenant deux fois avant de dévier de quelque manière que ce soit du chemin tracé par les honnêtes gens.
"Il est tout-à-fait acceptable pour les directeurs et directrices d'écoles de porter une arme et de mettre en joue tout élève ayant un comportement suspect. Tant que c'est fait de manière respectueuse, c'est-à-dire en vouvoyant l'élève suspect", ajoutait-il.
Au moment de mettre sous presse, Philippe Couillard demandait à son ministre de l'éducation de permettre également l'emploi de chiens de garde type "bergers allemands" pour superviser les rangs dans les cours d'écoles.